Pour l’industrie du vin, la mise en place de nouveaux circuits de distribution, la détérioration du pouvoir filtrant des bouteilles et les modifications de la composition chimique du vin ont engendré une recrudescence importante du goût de lumière.
Le rôle de l’éclairage dans le milieu viti-vinicole
Les luminaires dédiés à l’univers viti-vinicole sont innovants, tant au niveau du composant LED que des diffuseurs optiques, avec une lumière monochromatique ambrée. Ces caractéristiques permettent de répondre aux enjeux et contraintes de ce secteur et contribuer activement aux nouveaux moyens de protection recherchés pour préserver la qualité des vins et champagnes et éviter ce phénomène.
Chacun des luminaires de cette gamme a été testé par le laboratoire PISEO (centre d’expertise indépendant) et certifié conforme aux caractéristiques et limites définies par le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC).
Goût de lumière
Les vins et champagnes ne sont pas très friands de lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle.
La riboflavine, plus connue sous le nom de vitamine B2, présente dans les vins et spiritueux est une molécule photosensible. Lorsque celle-ci est exposée à certaines longueurs d’onde de la lumière – de 375nm dans les UV à 446 nm dans le visible (ultraviolets et spectres bleus), elle devient instable et entraîne une réaction chimique d’oxydo-réduction qui s’opère très rapidement. Afin de retrouver son état initial, elle transfère son énergie à d’autres molécules, tels que les constituants azotés et sulfurés.
C’est la perturbation de la structure chimique de ces constituants qui provoque une dégradation des tannins du vin, accélère anormalement le vieillissement du contenu des bouteilles et altère leur qualité de conservation, déclenchant ainsi le goût de lumière : formation d’odeurs désagréables, d’un arôme de chou-fleur ou de caoutchouc accompagnée d’une décoloration légère de la robe.